Syndicat Crèvecoeur - Arjowiggins Security
Retour sur la réunion avec le Ministre des finances et la Filpac-Cgt
26 septembre 2017
Le 20 septembre 2017
La délégation CGT/FILPAC, SECAFI, élus territoriaux et pouvoirs publics avec Bruno Le Maire, Ministre des finances, a eu lieu ce mardi 19 septembre 2017.
Le Ministre nous a affirmé connaitre parfaitement la situation du groupe SEQUANA et plus particulièrement la situation de la branche Arjowiggins Security (AWS).
Il nous a informé à cette occasion que la BPI France (Banque Public d’Investissement) a refinancé récemment la holding SEQUANA à hauteur de 30 M€ afin d’éviter le dépôt de bilan imminent de toutes les papèteries du groupe. Nous sommes donc tous en sursis jusqu’à la fin de l’année.
La seule issue pour que AWS vive est de trouver un repreneur dans les semaines qui viennent. Si aucun repreneur viable n’est trouvé, la situation sera grave.
L’état, par l’intermédiaire du Comité interministériel de restructuration industrielle surveille Pascal Lebard : L’argent public injecté chez SEQUANA ne doit pas servir à fermer des sites et à faire perdre le savoir-faire français.
Pour contrecarrer l’avenir noir qui nous est promis et essayer de construire un futur à AWS, la CGT est porteuse d’un projet industriel alternatif pérenne.
Un collectif de salariés de Crèvecœur, toutes catégories confondues, a travaillé sur des pistes pour sauver l’entreprise. Ils n’ont pas hésité à aborder, avec leurs compétences et leurs idées, tout ce qui concerne l’entreprise :
- Evolution des marchés ;
- Etude de la production, process de fabrication, organisations du travail ;
- Stratégie de recherche et développement ;
- Quantification des financements et des investissements.
La première version de ce projet a été remise à M. Bruno Le Maire ainsi qu’aux participants de la réunion.
Cette démarche constructive et porteuse d’avenir déplaira sans doute à la direction d’AWS et celle-ci ne manquera pas de s’employer à dénigrer nos solutions afin de tenter de faire échouer le dossier de reprise.
La FILPAC-CGT a expliqué le positionnement ambiguë de la Direction d’Arjowiggins, et en particulier de Pascal Lebard qui, à ce jour, a toujours « soufflé le chaud et le froid ». En effet, lors des dernières fermetures de papeterie, il s’était engagé à vendre les usines fermées pour l’euro symbolique. Il n’a jamais tenu parole… Il a toujours trouvé des prétextes ou des subterfuges pour rejeter les repreneurs et n’a pas hésité à réclamer plusieurs millions d’euro en échange des sites abandonnés.
Le ministre s’est déclaré positivement surpris des propositions portées par les élus de la Filpac-Cgt. Il a affirmé suivre de très près la situation et a d’ores et déjà programmé une prochaine réunion le 20 octobre 2017 avec les mêmes protagonistes.