Filpac CGT

18 juillet, la démocratie a besoin de vous, manifestons devant l’Assemblée !

15 juillet 2024

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• Montreuil, le 15 juillet 2024


Macron a tout perdu dans les dernières élections, sauf son sens du coup d’État permanent. Après avoir imposé sa réforme des retraites en matraquant le peuple et la Constitution, il refuse aujourd’hui de reconnaître les résultats des urnes. Il espérait le RN, mais il a le Nouveau Front Populaire. Riches et banquiers, libéraux et patrons se réfugient derrière le RN face aux revendications du peuple et du NFP.
La droite et les macronistes n’hésitent pas à se compromettre avec l’extrême droite lors de rendez-vous qu’ils auraient préféré discrets, mais révélés par les médias. Ces Montoire de 2024 éclaboussent Édouard Philippe ou encore la présidente de l’Assemblée nationale, prête à tout pour rester au Perchoir. Combien d’autres ont déjà mis de côté les principes démocratiques ?
Relisez vos livres d’histoire. Vous y trouverez leurs ancêtres des années 30, issus de la bourgeoisie et inféodés, qui scandaient « plutôt Hitler que le Front Populaire » !

Contrairement à ce que raconte l’équipe d’Emmanuel Macron, de nombreux points de convergence existent entre elle et l’extrême droite : légitimation des violences policières, contrôle de la presse, démantèlement du code du travail à coups d’ordonnances liberticides, politiques contre les travailleurs pour mieux servir le patronat, mépris du choix du peuple lorsque les urnes s’expriment.
C’est pour ces raisons que le camp présidentiel est prêt à unir toutes les droites, y compris les fascistes, pour ne pas répondre aux exigences sociales exprimées majoritairement lors du scrutin qu’il a déclenché !
Le Front populaire de 1936 a débloqué la situation par les manifestations antifascistes et les grèves de mai et juin 1936. Ensemble, ils ont obtenu les congés payés, des hausses de salaire, la semaine de 40 heures, l’amélioration des assurances sociales, etc.

ET NOUS ? Commençons le troisième tour, social !

La Filpac CGT appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs de la presse, de la communication, des industries papetières, du cartonnage, de la distribution et diffusion de l’écrit, du monde de l’édition à se rassembler le 18 juillet devant l’Assemblée nationale et les préfectures, à l’ouverture de la session parlementaire, pour porter nos revendications, partagées par le NFP :

  • Augmentation des salaires et des pensions
  • Indexation des salaires sur les prix
  • Abrogation des réformes des retraites et de l’assurance chômage
  • Investissement dans nos services publics sur tous les territoires

Rien n’est joué.

Ni le coup d’État en cours de Macron,
Ni la montée du RN,
Ni l’offensive libérale contre le camp du travail.

Tout dépend de notre capacité à remplir la rue avec nos revendications et notre antifascisme.

Et le 18 juillet, c’est dans les rues que ça se passe !