Filpac-Cgt
Appel à la mobilisation de l’ensemble Des syndicats du Livre, du Papier-Carton et de la Communication.
6 décembre 2018
ace à une contestation sociale protéiforme, salarié.e.s, privé.e.s d’emplois, retraité.e.s, étudiant.e.s, lycéen.ne.s se retrouvent dans les cortèges, sur les ronds-points partageant cette même colère grandissante face aux injustices et inégalités sociales trop longtemps subies
Gilets rouges et nombre de « gilets jaunes » convergent pour exiger la fin des politiques d’austérités antisociales au profit des plus riches et du patronat, en revendiquant des hausses immédiates et conséquentes des salaires et des pensions, le maintien et le développement des services publics (santé, éducation, transport, territoriaux), le rétablissement de l’ISF et la mise en place d’une fiscalité juste socialement, etc.
Les étudiant.e.s et lycéen.ne.s se mobilisent contre le système « Blanquer » de sélection sociale (Parcours Sup et du nouveau Bac), de casse du système éducatif (remis en cause de l’enseignement professionnel, suppression de milliers de postes d’enseignants) et contre la révision des programmes amenant à une pensée unique libérale économique, historique et sociale.
Ils revendiquent de véritables moyens pour étudier, la reconnaissance d’un statut social leur permettant de poursuivre des études sans s’endetter, ni sans être plonger dans la précarité.
En réponse, Macron et son gouvernement de combat antisocial envoient les forces de l’ordre, autorisent les violences policières, multiplient les gardes à vue et les procès expéditifs.
À la violence antisociale du patronat et des gouvernements successifs conduisant à la précarisation et paupérisation d’un nombre toujours plus important de salariés et de citoyens de notre pays, s’ajoute celle de leurs forces de sécurité et de répression mises au service des intérêts des plus nantis et privilégiés.
Isoler dans son palais, impopulaire dans l’ensemble du pays, le Président des riches envoie son premier ministre annoncer les premiers pas de côtés d’un pouvoir en perdition ! Loin de répondre aux revendications exprimées, ces premières « mesurettes » sont une nouvelle forme de mépris d’un règne autoritaire et autiste
Nous ne pouvons différer à plus tard l’entrée des syndicats du Livre, du Papier-Carton et de la Communication dans ces mobilisations qui appellent à la convergence de toutes les luttes sociales.
D’ores et déjà des professions sont dans l’action comme nos camarades des raffineries, des Ports et Docks, du Transport Routier, de l’Énergie, mais aussi dans notre fédération, International Paper appelant à 48h de grève dès ce week-end.
Dans toutes les entreprises de nos secteurs professionnels, des assemblées générales de salariés doivent être tenues pour exiger l’augmentation immédiate des salaires, pour un droit à la retraite dès 60 ans à taux plein, pour porter les exigences des cahiers revendicatifs établis dans chaque atelier, chaque service, chaque établissement.
L’heure n’est plus à la réunionite de salon, encore moins à une nouvelle grande conférence appelée par des syndicats collaborationnistes indisposés et apeurés par les mouvements sociaux actuels, mais à la satisfaction des exigences sociales revendiquées par la mobilisation du plus grand nombre.
Le 14 décembre prochain, la Cgt appelle à une action interprofessionnelle pour l’augmentation des salaires et des pensions, celle du SMIC à 1800 euros, pour le maintien et le développement des services publics et de l’industrie.
Faisons de ce rendez-vous interprofessionnel un moment d’intenses mobilisations par la généralisation des arrêts de travail dans tous nos secteurs et de reconductions de grèves à envisager dès le lendemain.
D’ici là et sans attendre le 14 décembre, avec les salariés de nos entreprises entrons dans la lutte !
Protégeons les jeunes lycéens et étudiants par notre participation nombreuse et déterminée à leurs côtés contre les exactions et la répression policière.
Toutes et tous ensemble, tout devient possible !
