SGLCE

Après Lyon, la distribution de la presse reprend à Marseille

24 septembre 2020

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Après Lyon, la distribution de la presse reprend à Marseille pour le bien de l’information pluraliste et démocratique donnée à chaque citoyen

En demandant la liquidation de la SAD et de la Soprocom, le directeur général de France Messagerie et les éditeurs ont fait le choix d’un déni de démocratie sur une grande partie de la province, tout particulièrement à Marseille, en ne distribuant pas la presse depuis plus de 4 mois.

Cette absence aurait pu être comblée depuis longtemps par la mise en place d’une régie permettant la continuité de l’activité. Mais certains ont préféré jouer le pourrissement de la situation plutôt que la responsabilité dans une telle situation.

Pendant toute cette période, et contrairement à ce qui a été dit, les salariés licenciés n’ont eu d’autre but que de relancer la distribution afin que chacun puisse se rendre chez le diffuseur de son choix pour y trouver toutes les formes de presse.

Ils n’ont cessé de faire des propositions et ne sont pas responsables de quelconque blocage ou de fait de grève, contrairement à ce que leurs liquidateurs laissent entendre.

Mobilisés avec leur syndicat ‒ le SGLCE‐CGT ‒ les salariés ne doivent qu’à leur ténacité et leur sens des responsabilités, la reprise de la distribution de la presse à Marseille.

Il s’agit là d’une première étape, certes essentielle, mais qui demande à être concrétisée par la création de Sociétés coopératives d’Intérêt collectif (SCIC) à Lyon et à Marseille.

À ce jour, ministère de la Culture, éditeurs et messageries qui vantaient cette solution ont décidé de se tenir bien éloignés de toute entrée au capital pourtant nécessaire à la création de ce projet.

Les salariés concernés refusent la création de Société coopérative ouvrière de Production. Car s’ils se sont lancés dans la création d’une SCIC, c’est justement parce que certains acteurs de la profession avaient manifesté leur intérêt à être présents même minoritairement au capital de ces sociétés.

Ceux qui reculent aujourd’hui doivent revoir leur position et tenir leurs engagements. Nous les encourageons vivement à le faire pour que la distribution de la presse à Lyon, à Marseille et ailleurs perdure.

Sans quoi, nous assisterons de nouveau à une rupture aussi brutale que nous avons subie dans ce secteur au moment de la liquidation.

En attendant, positivons ce redémarrage qui ne laissera aucun lecteur insensible, et gageons que ceux qui avaient pris des engagements reviennent à la raison.

Paris, le 24 septembre 2020