• Réforme du chômage

Attal détrousse les pauvres pour nourrir les riches

28 mars 2024

Partagez :
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter

• Montreuil, le 28 mars 2024


L’État cherche de l’argent pour tenter de combler le déficit estimé par l’Insee à 5,5%. Va-t-il taxer les superprofits engendrés par l’inflation souvent organisée par les industriels pour se goinfrer toujours plus sur le dos des salariés ? Va-t-il récupérer les 80 milliards d’euros annuels de l’évasion fiscale ? Va-t-il taxer les Gafam qui vampirisent l’économie de la culture et de l’information ? Bien sûr que non. Après avoir cogité pendant une journée à Matignon avec son gouvernement, Gabriel Attal a annoncé sur le plateau de TF1 le lancement d’une énième réforme du chômage. La dernière n’a pas encore eu le temps de montrer ses conséquences qu’il faut déjà que syndicats et patrons se retrouvent autour de la table, quatre mois seulement après s’être quittés. L’objectif cette fois-ci est de réduire l’indemnité chômage. Mini Macron reste droit dans ses mocassins. La seule solution pour renflouer les caisses, c’est le travail, quitte à accepter n’importe quoi. Voilà comment un imprimeur pourrait se retrouver à bosser chez McDo après la fermeture de sa tôle. Taper toujours dans les poches des pauvres et des précaires permet de ne pas chatouiller ses copains financiers. Imaginez le scandale en macronie si les patrons du CAC 40 devaient payer tous leurs impôts ! Surtout, cette annonce de réforme se transforme en épouvantail pour mieux éviter d’évoquer de vraies pistes pour trouver de l’argent. En paupérisant toujours plus les salariés et en les réduisant à la soumission devant les logiques libérales, ni l’emploi ni les finances ne se porteront mieux.