Filpac CGT

C’est le fascisme qu’il faut dissoudre !

10 juin 2024

Partagez :
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter

• Montreuil, le 10 juin 2024


C’est dans la France de Macron que l’extrême droite fait le meilleur score de tous les pays de l’Union européenne, mieux encore que les néonazis d’Allemagne (AfD) ou les fascistes de Méloni (Fratelli d’Italia) en Italie. Et de loin.

Zemmour et Le Pen ont capté l’immense sentiment de rejet de Macron, qui a démultiplié le vote orienté d’abord contre les immigrés.
Quelle conclusion Macron tire-t-il de sa faillite ? Son départ, ce serait normal ? Non, il renvoie les députés contre lesquels il a présidé, comme il a présidé contre le peuple, les syndicats de salariés et les associations.
Rivé à son pouvoir présidentiel, il joue le chaos, « moi ou l’extrême droite », ce qui veut dire « moi ET l’extrême droite », voire « moi AVEC l’extrême droite ». Dans trois semaines.

C’est que le patronat est pressé.
Les financiers et les groupes du CAC 40 se sont rangés derrière Bolloré. Le Pen rime avec profits, l’extrême droite s’est convertie au néolibéralisme.

Le Medef voit la réalité : les attaques contre la Sécurité sociale, les salaires, les services publics, créent la colère. Et Macron, qui porte les intérêts du patronat, fait naufrage.
Alors, les patrons se disent : pour finir le nettoyage contre la Sécurité sociale, afin d’obtenir une baisse durable des salaires, pour imposer l’austérité qui vient, vite, un régime encore plus, toujours plus autoritaire !

Le but de la manoeuvre : jeter le pouvoir en pâture à Le Pen pour que la priorité soit donnée à la chasse aux immigrés, au détriment de toute la classe laborieuse. Et donc de la CGT.
Macron détruit les institutions, Le Pen ramasse la mise, le patronat engrange les bénéfices… Et nous, il nous faudrait juste nous taire ? N’acceptons pas que nos revendications, nos intérêts, ceux du Travail, passent par la fenêtre quand le fascisme arrive par la porte !

C’est le fascisme qu’il faut dissoudre, pas nos revendications ! Le front uni dont nous avons besoin, se formera contre le fascisme ET pour la satisfaire les besoins fondamentaux de notre classe et de la jeunesse.

Pour ce front, le compte à rebours à commencer.