Section Syndicale SOM CGT

Communiqué de SOM CGT (Groupe SUD-OUEST)

6 mars 2023

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Les salariés de l’imprimerie de Pyrénées Presse s’opposent au projet de fermeture de leur outil de travail 


• Bordeaux, le 3 février 2023


Hier, à l’occasion d’une réunion extraordinaire du CSE, la Direction de la SAPESO a annoncé aux élus sa volonté de poursuivre la centralisation des imprimeries du Groupe. Après la production de La Charente Libre transférée à l’automne 2022, la Direction de la SAPESO a présenté son projet qui amènerait les titres de Pyrénées Presse (filiale de GSO) à être imprimés sur les rotatives de Brazza, à partir du 1er avril 2024.
Ce choix de centralisation s’accompagnerait, comme pour La Charente Libre, d’un PSE qui projette la suppression de 22 postes d’ouvriers à la SAPESO, après le transfert de 19 contrats de travail de l’imprimerie de Pau vers des contrats de travail SAPESO. Les salariés palois auraient le choix binaire entre un transfert physique à Bordeaux ou un licenciement pour motif économique. Ce projet n’apparaît pas, aux yeux des élus SOM-CGT, sans risque en ce qui concerne la pérennité de la structure Pyrénées Presse tant les horaires de distribution ne laissent pas la place au moindre problème technique. Ceci ayant potentiellement une incidence négative immédiate sur la bonne distribution des titres qui sont lus à 70 % par des abonnés.
La problématique des porteurs de presse est, à elle seule, une source d’inquiétude sans que le risque soit pris d’y ajouter des retards de tirage. Mais ces considérations sont prématurées. En effet, les salariés de Pau sont déterminés à préserver leur outil de travail en l’état en utilisant tous les moyens dont disposent des salariés pour défendre leurs revendications, notamment des arrêts de travail entraînant des nonparutions. Les élus SOM-CGT ont réaffirmé en séance, comme cela avait été le cas pour La Charente Libre, que le centre d’impression de la SAPESO ne vampiriserait pas la charge de travail de Pau, et qu’ils ne se désolidariseraient pas de camarades, qui ont décidé de lutter pour maintenir leur outil de travail dans leur territoire.
Si la Direction du Groupe avait décidé de transférer l’impression de plusieurs éditions Sud Ouest aux deux autres imprimeries et d’arrêter définitivement une rotative à Bordeaux, les élus SOMCGT et les salariés de l’entreprise se seraient farouchement opposés à cet arrêt d’une rotative, qui aurait entraîné un nombre important de suppressions de postes au centre d’impression de la SAPESO. Déjà durement touché en termes de réduction d’effectif par les réorganisations de 2013, 2017 et 2019.