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Déclaration des syndicats CGT de l’Imprimerie Tremblay en France

20 mars 2018

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          DÉCLARATION

Tremblay le 19/03/2018

Après l’augmentation de 10 à 20 centimes des quotidiens papiers en début d’année en guise de vœux, pendant que les prix du Web restent inchangés, voici les mauvaises farces du 1er avril puisqu’il semble qu’il n’y aura pas de quotidiens nationaux produits ce jour à l’Imprimerie, ainsi que le 8 mai et le 1 novembre.

Les salariés de L’Imprimerie tiennent à exprimer leur consternation face à une telle décision puisqu’à ces dates, le journal devrait être uniquement disponible sur le Web en PDF !

Pourtant les éditeurs s’étaient engagés au travers du plan 3M à une véritable politique de consolidation et de développement des imprimeries.

On peut lire dans le préambule de l’accord sur un plan de filière 2015/2020 (rédigé en 5 volets) :

Volet 1 : renforcement de la charge de travail des imprimeries de la PQN  Les éditeurs signataires du présent accord s’engagent à examiner les conditions de renfort de l’activité des imprimeries de la presse quotidienne nationale, notamment par l’apport de publications relevant de leurs groupes. Ces engagements s’inscrivent dans le cadres des principes de liberté contractuelle imposés en droit, à considérer toutes les possibilités d’impression, la faisabilité technique d’impression en PQN à l’occasion des échéances de leurs contrats, et à étudier les conditions économiques, de garanties de qualité, de régularité et de sortie conformes à l’exigence des produits. 

Volet 2 : Investissement dans du matériel permettant d’être en capacité d’accueillir de nouvelles charges de travail et d’ajouter de la valeur au produit de base 

Ces actes démontrent le non respect de ces engagements. Cette décision vient affaiblir un peu plus le papier au profit du WEB.
C’est un choix également discutable pour les abonnés et les lecteurs papiers qui seront contraints de se rendre sur internet ces jours de non-impression.

Nous contestons la décision de certains éditeurs de sacrifier le papier au profit d’une parution numérique et demandons d’urgence que s’ouvre une réelle discussion sur la relance des titres avec leur support papier.