CGT PagesJaunes-Solocal
Déclaration liminaire de la CGT lors des NAO
14 mars 2018
Cette déclaration fait suite à celle du mois dernier sur le même sujet et qui est restée sans réponse, comme toutes les tentatives de dialogue que nous avons tentées auprès de cette direction.
Le cynisme et l’indifférence « amusée » de cette direction face aux situations sociales, parfois dramatiques, que vivent les salariés ne cessent de nous sidérer et nous laisse penser que : Oui, il est possible pour des directions de détester ses propres salariés !
La présente déclaration a été envoyée à la Direccte, à la Direction Générale du Travail et à la presse.
Ce 14 mars, une négociation sur un accord de méthode doit se tenir. A cette occasion, nous continuerons de présenter notre proposition alternative bien que la direction n’ait toujours pas daigné la prendre en compte.
Malgré l’attitude intransigeante de la direction, la mobilisation des salariés reste forte et l’intersyndicale ferme sur ses positions.
Dans ces conditions, la CGT est persuadée que nous pouvons résister à la posture dogmatique du groupe PagesJaunes-Solocal.
La CGT continuera à vous tenir informés de la situation au jour le jour.
Aucune réponse ne nous étant parvenue, nous comprenons que ce sujet ne vous intéresse pas, comme d’ailleurs tous ceux qui ont trait aux salariés depuis que vous avez entamé votre projet de restructuration. Votre cynisme va jusqu’à parler de « négociations » sur les salaires quand dans le même temps plus de mille d’entre nous risquent de le perdre dans les mois qui viennent ! Comme les salariés l’expriment : comment osez-vous mettre en place des nao et autres négociations, alors même que vous avez la volonté de licencier ? Toute notre énergie syndicale va être consacrée dans les jours, semaines et mois qui viennent, à combattre votre plan et ainsi préserver le plus grand nombre d’emplois possibles malgré vos tentatives de les supprimer massivement. La négociation sociale n’est pas un acte administratif, ni une formalité « obligée ». Elle repose sur le respect des parties et la loyauté de chacune d’entre-elle concernant le sujet traité. Deux principes qui vous échappent et que par votre entêtement à ne pas regarder en face les vies des salariés, vous ne respectez pas. La seule négociation qui vaille à ce jour concerne le maintien dans l’emploi du plus grand nombre de nos collègues. Quant à l’augmentation de nos salaires, comptez sur les salarié-e-s de Pages Jaunes et leurs syndicats, une fois la question de l’emploi résolue, pour vous rappeler leurs revendications légitimes à hauteur des possibilités conséquentes de l’entreprise et des actionnaires. Fédération des Travailleurs du Livre, du Papier et de la Communication |