Filpac CGT / Chambre syndicale typographique niçoise

Entreprise à la dérive, nos emplois menacés. Adieu les grandes gueules !

8 octobre 2025

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• Nice, le 7 octobre 2025


Depuis quelque temps un climat inquiétant s’installe : des salariés se voient rétrogradés écartés ou poussés vers la sortie dès lors que leurs idées ne s’ alignent pas parfaitement avec celles de la direction en place même lorsque leurs objectifs sont atteints. Au lieu d’encourager le débat et la co-construction, chaque changement de cap se traduit par une nouvelle réorganisation qui fragilise les équipes, augmente les risques psychosociaux et épuise les services, en particulier au sein de la régie publicitaire.

La chasse aux sorcières est ouverte lorsque la direction traque ceux qui osent dire Non !

Aujourd’hui penser différemment est devenu un risque, celles et ceux qui expriment une autre vision qui alertent sur les dérives, subissent des pressions, la liberté de parole se transforme en faute, le dialogue est remplacé par la peur. La direction choisit d’éliminer les voix discordantes pour imposer ses décisions mêmes quand elles fragilisent l’ entreprise et menacent l’ avenir du journal. Notre entreprise ressemble à un bateau à la dérive…Depuis le départ d’Adèle Tanguy, la régie est restée sans capitaine pendant presque 10 mois. La dernière directrice n’a tenu que 8 mois à la barre, et le nouveau directeur pressenti à finalement décliné l’invitation… Les salariés sont à bout de souffle de suivre des stratégies qui se contredisent avec à la clef : portefeuille clients chamboulés , tarifs incohérents, logiciel imposés et chronophage, des revenus qui s’ étiolent, l’image de la marque qui se dégrade et, la clientèle fidèle qui s’ en va. Résultat : aucun cap clair, un équipage livré à lui-même et maltraité, qui met en évidence le malaise grandissant dans notre entreprise. Jusqu’à repousser tout nouveau capitaine alors même que la régie publicitaire reste une source essentielle de financement pour le journal. Une régie affaiblie, c’est tout le journal qui en pâtit. Après les choix destructeurs sur le portage, la délocalisation de l’imprimerie à Vitrolles, c’est désormais la régie qui subit une dégradation inquiétante. Attention la direction ne s’arrêtera pas là, QUI SERONT LES PROCHAINS ? Toutes les catégories et services sont aujourd’hui concernés par ce nouveau mode de management par la peur, et la perte de leurs emplois ! C’est à se demander quel est le véritable objectif de NJJ : faire fleurir l’entreprise ou la vider peu à peu de son sens, de ses revenus.

Ce n’est pas aux salariés de payer les frais de cette gestion chaotique, la direction se doit de donner un cap solide et de respecter celles et ceux qui font vivre l’entreprise au quotidien.

La CSTN-CGT refuse ces méthodes destructrices. Nous défendons la stabilité, le respect des salariés, de leurs compétences, et la co-construction d’ une stratégie durable au lieu de sacrifier l’ entreprise sur l’autel des ambitions personnelles et du profit. La CSTN CGT dénonce fermement cette chasse aux sorcières et défend toujours le droit des salariés à s’ exprimer sans craindre pour leur emploi.