Filpac CGT
Face au mépris des éditeurs, les syndicats de la presse réagissent et se mobilisent !
18 septembre 2024
• Montreuil, le 11 septembre 2024
Le Progrès / L’Est républicain / Vosges Matin / DNA / Le Dauphiné libéré / Publi Hebdos / Nicematin / La provence / Sud Ouest / La Montagne / Ouest France / Le Courrier de l’Ouest, L’Union / Centre France / La Nouvelle République / La Voix du Nord / Le Télégramme / Midi Libre / Le Parisien
Les équipes syndicales Filpac CGT de la presse quotidienne et hebdomadaire, réunies aujourd’hui en assemblée générale à Montreuil et représentant la presque totalité des titres de la PQR, PQD, PHR dénoncent la lenteur orchestrée des éditeurs à honorer leurs obligations conventionnelles, notamment celle de verser les cotisations patronales visant à alimenter le fond du paritarisme destiné au bon fonctionnement de la Convention collective nationale de la Presse en régions.
Ce barrage institutionnel privant les organisations syndicales des moyens permettant l’accomplissement de leur mission est inacceptable. Le refus de l’application en entreprise d’appliquer certaines dispositions conventionnelles concernant particulièrement les jours de pénibilité négociés pour les salariés des imprimeries, sans oublier l’égalité professionnelle et la place du handicap dans la branche est intolérable.
Les syndicats de la presse quotidienne appellent, l’ensemble des éditeurs réunis au sein de l’Alliance, à rétablir urgemment l’esprit ayant prévalu pendant la négociation de la CCN et à honorer leurs engagements. Et ce, au risque d’immobiliser les futures négociations sur les évolutions de l’outil industriel de la presse quotidienne et l’accompagnement social des futures mutations technologiques et industrielles.
La collecte des fonds pour les années 2021 – 2022 – 2023, permettant le financement du dialogue social, doit donc être mise en œuvre dans les plus brefs délais. À défaut, les équipes syndicales de la Filpac prendront leurs responsabilités pour mener des actions coordonnées.
Notre organisation syndicale, si elle choisit souvent la voix de la négociation, n’hésite jamais à recourir à la lutte, sous toutes ses formes, lorsque la situation l’exige. •
Le secrétaire général, Carlos Tunon