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La direction a les boules !

31 mai 2021

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La direction a les boules !

 

Celle-ci n’a pas apprécié les arrêts de travail pour les augmentations de salaires des 17-18 mai. Furax, la direction avoue qu’elle aurait supprimé le pont de l’ascension si elle avait su que des débrayages auraient lieu.

Plus prompte à s’en prendre à la CGT que de convaincre la direction générale du malaise sociale, la direction de Beaulac veut maintenant rattraper les retards de production. C’est la preuve que les quelques arrêts de travail ont sérieusement perturbé l’activité.

C’était bien le but recherché. Et ces arrêts de travail sont légitimes !

 

Comment accepter des augmentations de salaires aussi médiocres

lorsque l’entreprise affiche des résultats records ?

 

Comment ne pas être révoltés par l‘attitude d’une direction générale aussi méprisante envers les organisations syndicales, qui balaie d’un revers de main toutes revendications pour obtenir des avancées sociales ? La réponse de la DG par la voix de la DRH du groupe est limpide. Elle explique que le résultat des négociations « qui au vu du contexte économique, ne peut pas être qualifié d’incohérent ».

Le contexte économique ??? Mais pour Saica, il n’a jamais été aussi fleurissant !

C’est quand même curieux que les patrons oublient toujours que se sont les salariés qui sont à l’origine de la richesse créée dans les entreprises !

Lorsque que Saica Pack France réalise un résultat d’exploitation de 40 millions d’euros en 2020 (50 millions si on ajoute les cartonneries ex-Émin Leydier), et que la DG nous verse, une obole 30€ brut d’augmentation en moyenne, on peut s’interroger sur la considération que cette DG a envers les salariés de l’entreprise.

C’est bien dans ce contexte que nos actions ont eu lieu. Pour démontrer que les salariés doivent être respectés, considérés,  et recevoir en retour une partie de la richesse qu’ils réalisent.

Mais la direction de Beaulac, sous la pression sans doute de la DG, ne l’entend pas ainsi. Pour éviter que l’esprit de contestation ne se développe, elle veut détourner l‘attention sur les retards de production accumulés. Le planning de juin prévoit :

Trois semaines de nuits à l’onduleuse, trois semaines du matin à 6 jours (avec des samedis travaillés) et 3 semaines à 5 factions de nuit.

La direction n’hésite pas à déroger à l’accord 3×8 qui prévoit que les semaines de nuits se réalisent sur 4 factions.   

Là encore, comment ne pas s’interroger sur les véritables motifs de la direction ?

Lors de la réunion du CSE du 21 mai, on nous annonce  que le budget de production prévu en juin sera de 7,1 millions de m².

Pourtant, en juillet* dernier, on a produit 7,6 millions m² à l’onduleuse et expédiés 7,4 millions  m². Une production atteinte avec l’ancienne partie sèche,  sans nuits à l’onduleuse et sans passer par des samedis matins et sans remettre en cause l’accord 3×8!

N’y aurait-il pas un problème dans nos organisations du travail ?

Pour la CGT, il faut continuer à résister pour améliorer nos conditions sociales et ne pas accepter une dégradation des conditions de travail. D’ailleurs, chacun a pu le constater, il n’y a en retour, aucune reconnaissance !

* voir  planning de juillet 2020 au verso