Syndicat Filpac-Cgt du Portage du Figaro

LA DIRECTION VA DEVOIR RENDRE DES COMPTES !

4 février 2019

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Lundi 4 février 2019

 

 

Les porteurs de presse exigent une augmentation de
leur salaire, pas la charité !
 

 

 

La différence de traitement au Figaro est flagrante. D’un côté, la puissance de l’argent et de l’autre, les salariés du portage qui vivent une situation sociale inacceptable. Cette situation ne peut plus durer !

Le Figaro perçoit des millions d’euros d’aide à la presse depuis des années, notamment par des aides à la distribution portée. Où va cet argent ? Un rapport de la Cour des Comptes met d’ailleurs en doute l’utilisation de cette subvention de l’état ! Cette aide financière doit servir pour le développement du portage de presse du journal Le Figaro, pas à l’enrichissement exclusif de ses actionnaires.

Malgré de nombreuses rencontres avec la direction du titre, tout est bloqué depuis maintenant des années et le mécontentement grandit face à la rémunération des porteurs qui n’évolue pas.

Pourtant la direction du Figaro a toujours affirmé que le portage est une activité déterminante dans la progression du portefeuille d’abonnés du titre et que ce mode de distribution, avec son haut niveau de qualité proposé aux clients, sert les objectifs du journal Le Figaro.

Alors la CGT a décidé de tirer la sonnette d’alarme. Pour cela, elle a besoin de vous, de votre unité, de votre solidarité, de votre soutien et de votre participation active afin d’obliger la direction à ouvrir enfin de vraies négociations.

LES PORTEURS VEULENT VIVRE
DIGNEMENT DE LEURS SALAIRES

Lors des dernières élections professionnelles, la CGT s’est renforcée et les porteurs ont ainsi montrer leur confiance envers ses représentants. Alors, il est temps de passer à l’offensive. Allumons le feu ! À la direction de trouver l’extincteur pour l’éteindre !

Le syndicat Filpac-Cgt du Portage du Figaro invite tous les porteurs à répondre à l’appel de la CGT pour la journée du 5 février et à s’organiser massivement dans toutes les concessions afin d’arrêter le travail le 13 février 2019.

La FILPAC-CGT n’acceptera pas qu’une fois de plus les porteurs de presse soient considérés comme de simples « kleenex » à qui on demanderait d’effectuer leur mission sans se plaindre toutes les nuits dans des conditions extrêmement difficiles sans les payer comme ils le méritent.

Alors pour l’amélioration de vos conditions de travail

et de votre salaire :

TOUS EN GRÈVE LE 13 FÉVRIER !