Filpac-Cgt
Le 19 mars l’action syndicale, c’est la grève !
15 mars 2019
Aujourd’hui le président des ultra-riches continue sa politique libérale accompagnée d’une répression féroce contre tous ceux qui se mettent en travers de la feuille de route tracée par son ami Geoffroy de Bezieux, grand Pape du patronat !
Après le matraquage des manifestants et les lois « anti casseurs » qui mettent en cause la liberté de circuler et de manifester, le ministre de l’intérieur « castagneur » traine en justice toutes celles et ceux qui osent contester la politique pro-MEDEF des « marcheurs ».
La liberté d’expression est menacée sous le pouvoir de Macron !
Un syndicat de la Cgt en fait les frais et est convoqué le 18 mars prochain devant la justice suite à la publication d’une affiche qui contrarie ce ministre « frappeur ».
Les résultats de l’hypocrite « grand débat », dont les conclusions sont déjà rédigées, ne fera qu’accroitre le sentiment des citoyens de ne pas être considérés ni entendus.
Comme indiqué par le président des milliardaires, cette mascarade n’influera aucunement le sens de l’action gouvernementale basée sous le sceau élyséen de l’injustice sociale au service du patronat :
- Énième réforme des retraites actant la fin du régime solidaire par répartition pour aller vers un système à l’anglo-saxonne la capitalisation soumis aux aléas du marché ;
- En finir avec cette conquête jamais acceptée par les patrons la Sécurité́ sociale, en livrant la santé aux marchands d’assurance et aux géants pharmaceutiques ;
- Fermeture des services publics de proximités au nom d’un déficit public lié aux banques privées ;
- Refonte l’assurance chômage pour conditionner, contrôler et radier encore plus les privés d’emploi ;
- Vente des biens appartenant à la Nation aux groupes privés (Aéroport de Paris, EDF …).
Le 19 mars, la Filpac-Cgt appelle l’ensemble de ses syndicats à prendre toutes les dispositions pour élargir la lutte et mettre en grève le plus grand nombre d’entreprises. Notre combat syndical pour plus de justice sociale et une autre répartition des richesses doit s’amplifier dans les entreprises par des arrêts de travail, en cette période de négociation annuelle des salaires.
Pour être entendus, le 19 mars, débrayons faisons débrayer pour exiger :
- Une hausse de 10% des salaires, des prestations sociales et des pensions.
- Remise à plat des aides publiques aux entreprises (CICE, exonérations diverses, etc.) qui ne servent aujourd’hui qu’à engraisser les actionnaires et à détruire des emplois.
- Relancer les services publics, partout sur le territoire, pour une vraie égalité de service à chaque citoyen.
- Mener une véritable politique industrielle, respectueuse de l’environnement, et répondant aux besoins de la population et développant l’emploi et les qualifications des travailleurs.
- Réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire.
- Respect des droits de l’homme et des libertés individuelles, du droit de manifester et de la liberté d’expression conformément à notre constitution.
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, TOUT DEVIENT POSSIBLE !
Toutes et tous en grève et dans la rue le 19 mars !