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Le 5 décembre, mettons fin à l’injustice sociale
Toutes et tous en grève et dans la rue !

26 novembre 2019

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Réuni le 20 novembre à la papeterie de la Chapelle Darblay, le comité exécutif national de la fédération des travailleurs du Livre, du Papier et de la Communication appelle l’ensemble de ses syndicats à mettre tout en œuvre pour faire cesser le travail dans toutes les entreprises des filières professionnelles couvertes par la fédération.

Face à une politique détruisant nos hôpitaux, nos écoles, nos services publics, imposant les plus faibles pour servir les ultra-riches, utilisant la violence policière et judiciaire comme seul dialogue, il est temps de se rassembler et de se mobiliser largement pour mettre un terme définitif à cette politique de casse des valeurs républicaines de notre pays.

Tandis que la fortune des milliardaires croit deux fois plus vite que la création de richesse, la pauvreté explose et atteint de nouveaux records dans notre pays. Au point de plonger dans le désespoir des couches populaires toujours plus importantes, conduisant à des drames comme celui d’Anas K., jeune étudiant précaire qui s’est immolé, ou tant d’autres décédés que l’on retrouve au petit matin dans leur voiture ou sur les trottoirs.

Droit dans ses bottes, Macron veut continuer d’imposer sa politique de casse sociale par une remise en cause du régime général de notre protection sociale et cela commence par la retraite.

Comme ses prédécesseurs, le gouvernement Philippe tente la division entre les salariés et travailleurs de ce pays pour éviter un élargissement des luttes et leur convergence. Mais le subterfuge est usé jusqu’à la moelle et ne passe plus.

Il ne s’agit plus d’une énième réforme réduisant nos droits à une retraite plus que méritée. Le Président de la République a décidé d’en finir avec un système de retraite basé sur la solidarité qui fait toute sa force et celle de notre protection sociale.

Désormais, si sa réforme devait passer ce sont les marchés financiers qui géreraient le montant de nos pensions et l’âge de départ en retraite serait fixé par le gouvernement en fonction de ses priorités budgétaires du moment.

Le 5 décembre n’est pas une énième manifestation de mécontentement et de rejet d’un projet ultra-libéral.
Non, le 5 décembre doit être le début d’une mobilisation d’ampleur qui doit mettre l’économie à l’arrêt  jusqu’à l’obtention d’une autre politique économique et sociale.

La colère contre les injustices sociale est immense, ne sous-estimons pas ce que les salariés attendent de nous.
Réunissons-les en assemblée générale, débattons avec eux sur le contenu qu’ils veulent donner au 5 et à ses suites.

Notre nombre et notre détermination sont notre force, alors le 5 décembre soyons des millions dans les rues !