REFORME DES RETRAITES

Le 9 janvier, mobilisation maximale,

jusqu’au retrait de la loi !

Les turpitudes et rodomontades du pouvoir n’y changeront rien : la réforme Macron-Philippe est majoritairement rejetée par les Français.

La mobilisation engagée le 5 décembre, le développement exceptionnel des manifestations, la grève qui s’étend et touche un nombre croissant de secteurs d’activité sont le reflet d’une prise de conscience : il est exclu que ce projet voit le jour ! Au 2^e mois d’un conflit majeur, il est urgent d’élargir le front de la lutte jusqu’au retrait de la réforme. Tous concernés, tous ensembles, dans l’action !

S’il fallait encore des arguments pour convaincre de l’urgence de nous mobiliser, le gouvernement fait preuve d’un savoir-faire magistral ! Alors que les banques, marchés financiers et autres places boursières battent records sur records, que les profits explosent, la majoration ridicule du SMIC est un nouveau camouflet pour tous ceux qui souffrent de fin de mois difficiles.

Pendant que ministres et parlementaires se relaient dans les médias pour insulter la CGT et les grévistes, le 1^er Ministre choisit cette période de bouillonnement social pour se distinguer. Tout d’abord, en nommant un ancien DRH de Auchan en remplacement du défaillant Delevoye, coupable de cruelles omissions dans son C.V., puis en remettant la Légion d’honneur à Cirelli, président en France du fonds de pension Black Rock ! Autant de symboles, qui en disent long sur les complicités entre le pouvoir et ceux qu’il entend servir !

Des négociations ?!!!

Les faits sont têtus, et la réalité amère. Les multiples reculs stratégiques concédés par le gouvernement pour dégonfler et diviser le mouvement social ont l’effet inverse. Alors que le projet initial est sérieusement écorné, les  annonces du 1^er Ministre ne font qu’amplifier la vigueur des grèves et le rejet de la réforme.

Mais le pouvoir reste inflexible, et l’essentiel reste à l’ordre du jour : pour l’immense majorité des salariés, il faudra travailler plus longtemps pour percevoir une retraite sérieusement réduite. Dans ce contexte, utiliser le terme de négociations doit être considéré comme un mensonge de plus. Les mots ont un sens, et évoquer des négociations comme le fait Édouard Philippe est parfaitement abusif : le recul social ne se négocie pas, il se combat !

D’autres choix sont possibles !

Tout démontre que la répartition reste le moyen le plus sûr pour garantir l’avenir des retraites, à condition de mettre les moyens nécessaires pour le financement. Pour la CGT, cela passe par l’élargissement à d’autres sources de financement, en particulier les revenus du capital. Ce qui feraient entrer environ 30 milliards d’euros dans les caisses. D’autre part, contrairement à la propagande officielle, l’état financier des caisses du régime général et complémentaires permettent d’envisager l’avenir avec sérénité. Mais il est impératif de revoir certaines dispositions, comme l’exonération de cotisations, le CICE et autres niches fiscales et sociales. L’ensemble de ces possibilités permet la revalorisation des pensions, revendiquée par toutes les organisations syndicales de retraités, et de rétablir l’âge de départ à 60 ans.

Tous mobilisés, c’est impératif  !

Si la combativité exemplaire des cheminots et des agents de la RATP force le respect, avec plus de 30 jours de grève, nous ne pouvons rester spectateurs de ce qui se passe. Seule la solidarité de tous permettra de gagner.

Dans la perspective de la journée d’action du 9 janvier, la FILPAC-CGT Alsace appelle tous ses syndicats et sections syndicales à débattre avec les salariés dans les entreprises de la participation aux manifestations, de la grève et des arrêts de travail pour imposer le retrait de la réforme.

Pour la défense de nos retraites,

pour le progrès social

Rendez-vous jeudi 9 janvier 2020,
à 13 h 30, place de la Bourse à Mulhouse