Filpac-Cgt

LES ÉDITEURS VEULENT ENCORE CROIRE AU PÈRE NOËL,
C’EST DE SAISON…

21 décembre 2020

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La réunion de la CPPNI sur la convention collective de la presse en régions s’est tenue le vendredi 11 décembre 2020. Les patrons, prétextant avoir besoin de temps pour étudier la dernière proposition de la CGT, avaient souhaité la décaler d’une semaine… Ils avaient surtout besoin de quelques jours pour préparer leur sortie.

D’emblée, le président de la commission sociale de la PQR, Yves Bonnefoy, a déclaré qu’à la lecture de nos dernières propositions, les éditeurs préféraient rompre les négociations. Déclaration rédigée à l’avance, et immédiatement remise aux participants, dans le but de faire passer la Filpac-Cgt pour responsable de cet échec.

Cette stratégie du pire, assumée par nos patrons, va de facto laisser la Direction générale du travail (DGT) décider du sort de nos conventions collectives à la place des organisations syndicales représentatives, sans prendre réellement en compte la spécificité de nos métiers. La fédération s’interroge en outre sur le risque croissant concomitant de réformes et d’attaques d’accords d’entreprise et de statuts des salarié-e-s.

Les équipes syndicales de la PQR, prévenues de cette nouvelle situation, ont eu tout loisir de réunir leurs militant-e-s et les salarié-e-s afin de les en informer. Ainsi, forts de ces débats dans les entreprises, les syndicats Filpac-Cgt de la presse régionale ont pu exposer leurs positions lors de l’assemblée générale des délégué-e-s de presse en régions, le 15 décembre 2020.

Les délégué-e-s, unanimement, estiment que cette attitude patronale, inédite et inadmissible, doit susciter des réactions coordonnées dès le début de l’année prochaine, si aucune solution n’est trouvée pour la poursuite des relations paritaires dans nos branches.

Si d’autres organisations syndicales se précipitent pour signer le plan de licenciements de l’Alliance, pudiquement renommé Plan de filière imprimeries, aucun-e militant-e de la Filpac-Cgt n’acceptera de sacrifier ses statuts pour que nos patrons une fois encore, détournent l’argent public à leur seul avantage !

L’assemblée a d’ores et déjà mandaté la Filpac-Cgt pour écrire à la DGT afin de redéfinir les relations paritaires au sein des conventions collectives actuelles des branches de la PQR, PQD et PHR puisqu’elles n’ont pas de CPPNI. De plus, Yves Bonnefoy appelant de ses vœux une fusion de nos branches avec la convention collective de la presse spécialisée, le directeur général du travail va devoir nous apporter des précisions sur cette possibilité et ses modalités pratiques.

La Filpac-Cgt reprogrammera une assemblée générale en début d’année afin de mettre sur pied une stratégie fédérale d’opposition à la politique d’affrontement engagée par les éditeurs. Que les patrons réveillonnent bien… Nous nous chargerons obligeamment de la suite des festivités.

Le groupe de travail fédéral Presse en régions

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