Filpac-Cgt
NE RESTONS PAS LES BRAS CROISÉS !
12 février 2020
Ne restons pas les bras croisés face à ce gouvernement qui détruit petit à petit les droits de travailleurs et de ses citoyens les plus fragiles. C’est l’observatoire français des conjonctures économiques qui le constate : « les 5 % de français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire ».
D’ailleurs, consciente des enjeux sociétaux directement liés à ce projet de loi, l’opinion publique continue à rejeter ce projet néfaste pour l’équilibre même de notre démocratie. Même le Conseil d’État, où la CGT n’est pourtant pas présente, dénonce un texte flou, partiel et sans visibilité pour les futurs retraités.
La mascarade de la fameuse négociation sur le financement, voulue par la CFDT, n’a d’ailleurs aucunement empêché les suiveurs LERM de voter en commission l’âge de départ à 62 ans et un âge « d’équilibre » financier cette semaine.
Le président des riches, ses « moutons » du gouvernement et ses députés « godillots » continuent d’ignorer le refus de ce texte par la majorité des citoyens ainsi que les propositions de la CGT et des organisations syndicales qui, avec elle, refusent de se soumettre au diktat de l’oligarchie européenne.
Devant ce déni de démocratie, la seule solution est de continuer la lutte, tous ensemble, pour imposer un autre choix de société, plus juste et solidaire, pour nos enfants et les générations futures.
La Filpac-Cgt appelle tous ses syndicats à continuer à se mobiliser et à ne rien lâcher jusqu’au retrait de celle loi dont nous ne voulons pas !
Les travailleurs des industries du Livre, du Papier et de la Communication ne sont jamais restés les bras croisés face aux combats à mener. Et ce ne sera sûrement pas face aux velléités de destruction de notre modèle social de la clique à Macron qu’ils vont commencer !
Le 13 février, nous devons, toutes et tous, être dans l’action et participer à toutes les initiatives revendicatives locales afin de préparer la journée de mobilisation intersyndicale du 20 février prochain.
Alors, poing levé, ne lâchons rien !
Restons mobilisés jusqu’au retrait !
