CGT Ondulys Saint Quentin
NON À LA RÉPRESSION SYNDICALELa direction doit arrêter les pressions et stopper les procédures de licenciement
17 septembre 2018
En moins de 6 mois,
3 adhérents de la CGT licenciés
(ou en procédure de licenciement)
Le patron se croit au-dessus des lois et licencie les cégétistes un à un pour des motifs fallacieux !
La CGT Ondulys le dérange et lui fait peur à tel point qu’il use de méthodes violentes et illégales.
Il n’hésite pas à se mettre en infraction de manière délibérée, diffuse de l’intox pour s’assurer de la disparition de la section syndicale CGT dont il n’a jamais accepté l’existence (action au tribunal qu’il a perdue, délai abusif de mise à disposition du matériel nécessaire au bon fonctionnement de la section, sanctions et convocations régulières de notre représentante, pression sur les sympathisants, omerta sur les agressions dont notre sympathisante a été victime, blocage de l’adresse mail, refus de communiquer des copies de documents nécessaires à l’action syndicale…).
La CGT n’est pas dupe et sait très bien que le patron prépare le terrain des élections des représentants du personnel qui se profilent pour la fin d’année. Il pense être en capacité d’évincer la CGT et ne respecte pas la liberté constitutionnelle et fondamentale de se syndiquer.
A présent, il passe à la vitesse supérieure et licencie directement les cégétistes un à un pour des motifs fallacieux ! Une première camarade a été licenciée en mars 2018 après 4 ans et 3 mois de salariat. Un second camarade est en préavis de licenciement après 5 ans et 3 mois de salariat. Et là, un troisième camarade est convoqué pour un entretien préalable au licenciement avec une dispense de travail dès la remise en main propre du courrier de convocation. Nos collègues étaient appréciés de tous et reconnus pour leur travail. Le patron doit cesser tout de suite les pressions à l’encontre des sympathisants et adhérents de la CGT et abandonner la procédure à l’encontre de nos camarades.
Des victoires pour la CGT Ondulys
Le patron veut évincer la CGT parce que ses actions le dérangent et surtout le contraignent à respecter la loi !
La CGT chez Ondulys a déjà remporté de nombreuses victoires avec l’appui de l’inspection du travail : salaire volé rendu, heures supp. spoliées rendues, améliorations des conditions d’hygiène et de sécurité (encore de gros progrès à faire, améliorations des conditions de travail dans certains secteurs, mises en place de mesures «fortes chaleurs» (toujours insatisfaisantes), information sur le chiffre d’affaire en progression, revendications sur les salaires et les grilles de salaires…
Sans la CGT, pas de progrès
Si la CGT disparaît, la situation des travailleurs dans notre entreprise va rapidement se dégrader.
Il y a fort à parier que le patron reprendra ses bonnes vieilles habitudes. Tout puissant, il imposera sa loi, qui n’est pas «la loi». Le retour au dictat est assuré. Le patron continuera de faire régner la terreur dans l’entreprise, considérant celle-ci comme son royaume où la loi n’est qu’un conseil qu’il s’autorise à ne pas appliquer s’il y trouve un quelconque profit. Combien de temps encore allez-vous courber l’échine et céder à la peur orchestrer par le patron ? Nous sommes les seuls et uniques propriétaires de l’usine. Nous sommes la force de travail. Sans nous, l’usine ne tourne plus. L’argent ne tombe plus dans les poches du patron et de ses copains les actionnaires.
L’union fait la force ! Le patron veut faire passer son idéologie, celle qui nous fait croire qu’il est tout puissant, qu’il n’y a pas d’argent pour les travailleurs (alors que lui et les actionnaires se gavent), que nous sommes tous dans le même bateau, patron/salariés confondus. Nous ne sommes pas des collaborateurs mais des travailleurs salariés. Nous le réaffirmons, nos intérêts de travailleurs sont à l’opposé de ceux qui dirigent et possèdent. Ils veulent s’enrichir toujours plus sur notre travail. Ils veulent baisser nos salaires, nos retraites, notre sécurité sociale pour augmenter leur profit. Seul notre travail produit les richesses, sans nous, ils ne sont rien, sans nous, ils perdent tout. Le seul moyen de les stopper est d’organiser les travailleurs face à eux. Le patron le sait, la CGT le sait, voilà pourquoi il veut la voir disparaître.
Le patron mène la lutte de classes. Rejoignez-nous pour la mener à notre tour, le stopper, et la gagner.
Toujours des revendications à porter
Nous avons encore beaucoup à revendiquer :
- – Nos salaires ne sont pas à la hauteur du travail fourni et de la richesse créée
- – Le respect du code du travail en terme d’heures supplémentaires et d’égalité homme/femme
- – Nos conditions de travail sont d’un autre âge.
- – Nos lieux de vie dans l’entreprise manquent toujours d’hygiène.
- – Nous ne sommes pas tous en sécurité.
- – Notre environnement est pollué.
- – Les méthodes managériales du patron font fuir les meilleurs cadres.
- – L’absence de maintenance préventive rend dangereux notre travail et provoque des arrêts usine ou machines trop importants
- – La politique commerciale de l’entreprise n’est pas à la hauteur des attentes de nos clients
La liste de nos revendications communes est longue et ne saurait être exhaustive.