Filpac-Cgt Ebra Services
Non ! Tout ne va pas bien chez Ebra Services
4 mai 2022
Jeudi 21 avril, deux CSE se sont tenus, un premier portant sur la politique sociale, conditions de travail et emploi et un second pour la réunion plénière mensuelle.
Politique sociale, conditions de travail
et emploi
Lors des CSE de septembre et octobre 2021, les élus ont été consultés pour rendre un avis sur la politique sociale de l’entreprise. Ils avaient alors mandaté un expert afin d’avoir une vision éclairée de la situation réelle.
Après plusieurs mois de travail, c’est chose faite et le constat est accablant ! Les élus du CSE ont donc rendu un avis négatif sur la gestion humaine, les organisations et les conditions de travail mises en place par la direction depuis la création d’Ebra Services. Les principaux points préoccupants sont les suivants :
- 12 % de l’effectif total a plus de 55 ans, dans des services clés ; les élus s’inquiètent concernant la transmission du savoir-faire de ces salariés.
- Le taux de turn over élevé dans certains services inquiète les élus sur les conditions de travail.
- Les différences de salaires…
Les élus sont inquiets pour l’avenir des salariés. Ils demandent à la direction les organisations et les moyens afin d’assurer la pérennité d’Ebra Services.
Risques psycho-sociaux
Depuis plusieurs mois, les élus ne cessent de d’alerter la direction sur le mal-être des salariés service par service. Ce mois-ci, les studios graphiques étaient au cœur du débat. Les élus Filpac-CGT entendent Yasmine Jourdan, directrice générale, dire que tout va bien chez Ebra Services, quand elle interroge individuellement les salariés. Les élus Filpac-CGT rappellent à la direction que les mesures collectives doivent primer sur les mesures individuelles. Comment un salarié peut-il échanger sur son mal-être avec une direction qui n’entend pas la réalité du terrain ? Une liste exhaustive a été faite à la direction. Malgré les retours des managers qui ont estimé que 55 % des salariés avaient fait un retour positif sur leurs conditions de travail lors des entretiens annuels, les élus ont insisté sur le ressenti des salariés de terrain et non sur une estimation de la direction.
Alors que les annonces successives d’activité partielle ont complètement démotivé les équipes ces dernières semaines et renforcé les inquiétudes, Yasmine Jourdan était fière d’annoncer aux élus qu’Ebra Services n’aurait pas recours à l’activité partielle. Et d’ajouter qu’elle profiterait d’une éventuelle baisse d’activité pour permettre aux salariés concernés une montée en compétences par le biais de formations internes, en binôme. Les élus Filpac-CGT ont approuvé cette décision qu’ils revendiquaient depuis la première annonce de demande d’activité partielle auprès de la DREETS.
La mise en place du fichier Excel pour les travaux hors Workflow n’est pas sans conséquence pour les salariés, qui suspectent, avec cette mise en place, d’être étroitement surveillés. Yasmine Jourdan affirme que ce tableau est utile pour la facturation, la répartition de la charge de travail, la visibilité de l’ensemble des activités et un estimatif des réalisations. Pour elle, en aucun cas, il ne s’agirait de contrôler les salariés. Affaire à suivre…
Les élus Filpac-CGT s’inquiètent d’une altercation entre un salarié et son manager suite à laquelle un accident du travail a été déclaré. Cet élément supplémentaire ne joue pas en faveur de la direction sur la santé mentale des salariés.
Pour les élus Filpac-CGT tous ces constats sont des indicateurs forts du mal-être généralisé dans Ebra Services, quels que soient les arguments de la direction.
Organisation des salariés
lors des déplacements pour formation
Les élus rappellent aux salariés que les déplacements sont des heures de travail. Il convient de les communiquer à son manager pour récupérer les heures dépassant la journée de travail. La direction accepte que les personnes ayant plus de deux heures de trajet dorment sur place (l’hôtel et le repas étant pris en charge).
Prochain CSE : jeudi 19 mai 2022