Après la remise en cause du Code du Travail, de notre modèle social, de nos services publics, des différentes aides sociales, les cadeaux innombrables aux entreprises et aux actionnaires, Macron, président des riches, s’apprête à profiter des vacances pour, dès la rentrée, casser l’assurance chômage et sacrifier nos retraites par répartition, selon les dogmes imposés par l’idéologie libérale.

Notre syndicat, le SGLCE, soutient la continuité de la lutte durant la période estivale décidée par nos camarades cheminots et réaffirme avec force la nécessité d’un service public du ferroviaire.

Les annonces les plus folles sont faites par le gouvernement, telles la suppression de la pension de réversion aux veuves, une nouvelle journée de travail non rémunérée, la mise en place d’un système de retraite par capitalisation, la culpabilisation des salariés mis au chômage.

La modération salariale et plus généralement la non-redistribution des richesses, ainsi que les choix fiscaux qui sont faits uniquement en faveur des riches, viennent réduire le pouvoir d’achat des travailleurs et aggravent la paupérisation.

Dans nos professions, l’heure est également à la défense de nos acquis, qui, si nous n’y prenons pas garde, risquent d’être fortement remis en cause: statuts, conventions collectives, salaires, formation professionnelle…

Face à cette régression sans précédent qui nous est promise, une seule solution : la mobilisation de toutes et tous. Pour cela, organisons des assemblées générales dans l’ensemble de nos entreprises avec tous les salariés, rencontrons nos directions pour leur imposer nos revendications et les mettre en garde des conséquences que pourrait entraîner la mise en place d’une telle politique d’austérité et de remise en cause de nos acquis dans nos entreprises.

Face à cette situation où des décisions injustes veulent nous être imposées, l’heure est à la défense des valeurs essentielles que nous prônons : une société plus juste, plus libre, avec un modèle social protecteur et ambitieux.