Collectif Labeur - Industries graphiques

POLITIQUE SALARIALE 2019
2ème réunion

31 janvier 2019

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SECTEUR RELIURE BROCHURE DORURE 
Petit rappel
Les entreprises de la reliure-brochure-dorure relèvent de la Convention collective de l’Imprimerie de Labeur mais avec des avenants spécifiques principalement pour la classification des emplois et donc avec une grille de salaires afférentes à cette classification, ainsi que des dispositions particulières, principalement sur la prime annuelle et sur des absences pour les mères de famille. Ces dispositions ne concernent que les entreprises dont l’activité principale est la reliure-brochure-dorure. Les ateliers de finition intégrés aux imprimeries dites de Labeur sont régis eux par la Convention collective de l’imprimerie dans sa totalité, dont la grille de classification.

 

Avec la casse des entreprises industrielles de reliure et de brochage subie depuis plus de deux décennies maintenant les effectifs de ce secteur ont énormément fondus tant en nombre d’entreprises qu’en nombre de salariés faisant perdre à ce secteur son autonomie. Un premier accord paritaire a été signé il y a quelques années pour acter de cette intégration dans la Convention de l’imprimerie de labeur mais sans aller au terme du processus.

 

La chambre syndicale de la RBD demeure mais a perdu sa fonction sociale.
Il n’en demeure pas moins que la transition des dispositions spécifiques de la R-B-D vers la CC de l’Imprimerie ne s’est pas opérée dans les entreprises subsistant, notamment et principalement en matière de classification et donc de salaires minima.

 

La réunion de la Commission paritaire du 29 janvier a été l’occasion pour la délégation FILPAC-CGT de faire état de cette incohérence qui pénalise les salariés de ces entreprises car les minima de l’imprimerie ne leur sont pas appliqués de ce fait et que ceux découlant de l’avenant R-B-D sont bloqués depuis plus de 3 ans. La position de la FILPAC-CGT vise à l’application de la grille de classification de l’imprimerie et des salaires minima de celle-ci.

 

La décision a été prise, lors de la paritaire du 29 janvier, de dénoncer les avenants spécifiques R-B-D par la signature d’un accord commun débouchant sur une réelle  « intégration » des entreprises de la R-B-D dans la Convention collective de l’imprimerie.
Ces décisions s’inscrivent dans la stratégie et logique de rapprochement des branches professionnelles et de repositionnement de l’Imprimerie en tenant compte des spécificités des différents secteurs.

 

POLITIQUE SALARIALE 2019
La réunion paritaire du 29 janvier 2019 avait pour ordre du jour la politique salariale 2019 de la branche en faisant suite aux discussions du 21 janvier dernier.
Entre temps l’accord du 15 janvier 2018 sur la politique salariale 2018 a été étendu par le Ministère (parution du J-O du 29-01-2019). Il s’applique donc désormais à toutes les entreprises du périmètre de la Convention collective de l’Imprimerie mais malheureusement sans rétroactivité pour les entreprises non adhérentes aux organisations patronales qui n’auraient pas appliqué l’augmentation des minima au 01-07-2018, sauf intervention de l’organisation syndicale.

 

Concernant la politique 2019 nous avons assisté à un revirement de la position patronale.
En fin de séance du 21 janvier la position syndicale unitaire avait été pour une revalorisation générale des minima de 1,6 % au 1er juillet 2019. Au terme des discussions du 21 janvier cette demande avait semblé recevable par la délégation patronale mais à débattre avec leurs mandants.
Le 29 janvier la position patronale d’entrée de réunion n’était plus que de 1 % au 1er juillet puis, après suspension de séance faisant suite aux pressions syndicales, de porter cette augmentation à 1,3 % toujours à la même date.

 

Devant la position ferme, unitaire, étayée et intransigeante des organisations syndicales de salariés pour, a minima, une augmentation de 1,6 % au 1er juillet 2019 (tenant compte ainsi des délais d’extension prévisibles), la délégation patronale a souhaité consulter à nouveau leurs mandants avant d’acter une telle revalorisation. L’UNIIC a fait part de son accord pour les 1,6 % mais ne souhaite pas avoir – sur la politique salariale de branche – une position divergente de celle du GMI qui s’est montré plus réticent. Une réponse sous huit jours sera transmise aux organisations de salariés et, si acceptation des 1,6 %, un accord serait rédigé avec les nouveaux minima actualisés.

 

Compte tenu de ce renvoi les autres points de l’ordre du jour ont été reportés à la prochaine réunion paritaire fixée au 22 février.

 

ASSEMBLEE DES MILITANTS DU LABEUR 2019
Lors de notre assemblée du 17 octobre 2018 nous avions convenus ensemble de nous revoir et poursuivre ainsi le travail fédéral du secteur labeur.
Il avait donc été envisagé de tenir une nouvelle AG des militants FILPAC-CGT LABEUR vers la mi-avril 2019 et de travailler à son élargissement.
Depuis l’assemblée du 17 octobre le paysage social et sectoriel s’est modifié et les points d’ordre du jour ne manquent pas.
Alors si nous discutions ensemble de la préparation de cette nouvelle AG pour la tenir et la réussir ?

 

ENSEMBLES SOYONS LES ACTEURS DE NOTRE ACTIVITÉ