CGT Clear Channel
REFUSEZ LE DÉFAITISMEVOTEZ POUR LE PROGRÈS SOCIALVOTEZ CGT
18 février 2021
Lors du projet de transfert des salariés de Clear Channel chez Eseis, vos élus CGT ont toujours été à vos côtés lors de la très forte mobilisation qui s’est organisée dans toutes les agences de France. À cette occasion, ils sont allés au contact des salariés et des élus d’Eseis afin de vous éclairer sur la réalité de leurs conditions de travail.
Afin d’obtenir un maximum de garanties pour les salariés externalisés quand d’autres faisaient passivement le jeu la direction, ils ont même suspendu l’information / consultation du CSE. « Le transfert est décidé… », « Cela ne sert à rien de s’y opposer… », « Il vaut mieux écouter la direction pour porter sa parole auprès des collègues… » Voilà ce que ces élus défaitistes, qui confondent la mission de délégué du personnel avec celle de délégué du patron, n’arrêtaient pas de répéter lorsque la CGT s’opposait au projet de la direction.
À cette occasion, les élus CGT ont également organisé de nombreuses réunions téléphoniques avec les salariés CCF et ont diffusé des comptes-rendus réguliers par mail et par tract.
Lors du projet de rupture conventionnelle collective (RCC), seuls les élus CGT ont proposé un accord de chômage partiel longue durée comportant des garanties d’emploi sur 2 ans qui permettait à l’entreprise de bénéficier des aides de l’état à l’instar de ses concurrents.
Les élus CGT ont aussi été également les seuls à proposer de remplacer les départs volontaires par des emplois aidés et des contrats d’insertion ou d’apprentissage. Ce compromis aurait permis de baisser la masse salariale tout en donnant satisfaction à ceux qui souhaitaient partir et en conservant de saines conditions de travail.
Pourtant, alors que le business repartait avec un bon Q3, les mêmes élus défaitistes répétaient à qui voulait l’entendre que « les suppressions d’emplois sont nécessaires… », « On signe par peur du pire… », sans se préoccuper du sort de ceux qui restent.
Vos élus CGT ont par ailleurs anticipé l’inéluctabilité d’un PDV-PSE en cas de deuxième confinement en recherchant un dispositif bien plus protecteur qu’une RCC au rabais.
Vos élus et votre syndicat CGT ont été les premiers à revendiquer, avec succès, le maintien du salaire net pour les plus modestes et la non-proratisation du 13ème mois et demi… La position de la CGT est claire, les efforts ne peuvent être acceptés de la même manière selon que vous soyez en bas ou au sommet de l’échelle des salaires.
La CGT n’a pas oublié de s’intéresser aux plus fragiles en étant la seule organisation syndicale à écrire un contre-projet d’accord télétravail aboutissant à des nouveaux droits pour les femmes enceintes, les travailleurs handicapés et pour les travailleurs occasionnels ; ce qui est bien utile en cette période de pandémie.
Par ses actions au côté des salariés, la CGT a obtenu la nullité de plusieurs licenciements, avec réparation financière des préjudices, notamment au titre du harcèlement subi alors que certains élus sont restés passifs face aux injustices et autres inégalités de traitement. En allant plusieurs fois devant des tribunaux, la CGT a permis d’obtenir des rattrapages de salaire sur trois ans pour plus de soixante salariés.
La CGT est allée chercher plus d’un million d’euros dû au budget des œuvres sociales du CE pour les salariés. Cette action a permis d’augmenter les prestations du CE. Voilà les actions concrètes réalisées par la CGT ! Nous sommes loin des promesses fumeuses de ceux qui ont refusé de nous suivre dans cette action juridique. Les mêmes qui vous promettent aujourd’hui une augmentation des prestations CSE, impossible puisque la mise en place du chômage partiel dans cette période de pandémie a fait diminuer sensiblement la masse salariale et donc le budget du CSE. Mais, comme disent les politiciens : « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. »
La CGT n’a pas peur de porter un esprit critique, essentiel pour faire vivre la démocratie en entreprise. Notre organisation a conscience des intérêts divergents qui se confrontent au sein de l’entreprise. Depuis les élections de 2019, malgré les difficultés de circulation, nos élus se sont rendus dans des dizaines d’agences à la rencontre des salariés.
La CGT est un syndicat indépendant de la direction. Elle n’a plus à démontrer sa capacité à lutter et à se mobiliser quand il le faut. Notre syndicat n’a pas oublié que toute négociation réussie résulte de l’importance des rapports de force et de notre capacité à faire des propositions. Pour aboutir dans l’intérêt des salariés, elle est capable de faire des alliances, parfois des concessions, mais uniquement pour porter des projets alternatifs, et bien souvent avec succès.
Alors contre le défaitisme,
VOTEZ CGT !