SGLCE

Solidarité avec les grévistes du Groupe L’Équipe !
La direction doit négocier !

12 janvier 2021

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En 2020, les actionnaires du Groupe L’Équipe, à savoir la famille Amaury, se sont partagé pas moins de 11 millions d’euros. Une somme colossale, mais apparemment insuffisante, puisque la direction du groupe n’a de cesse de vouloir réduire les coûts…

Ça a commencé dès la sortie du premier confinement, lorsque le directeur général et la DRH ont essayé d’imposer un accord dit de performance collective, qui se traduisait par une baisse générale des salaires et la suppression de la plupart des RTT contre un vague engagement à ne pas licencier jusqu’à 2024. Risible. Et les salariés n’ont pas été dupes : ils ont rejeté cet APC à une écrasante majorité.

Pressés par des actionnaires avides de millions ou par désir de revanche, le PDG et la DRH tentent désormais d’imposer… un plan de « sauvegarde » de l’emploi. Entendez, par « sauvegarde », une centaine d’emplois supprimés, des licenciements contraints et une charge de travail considérablement augmentée pour les salariés qui survivront à ce plan ! Et ce, alors que l’actualité sportive s’annonce particulièrement riche jusqu’en 2024, année des Jeux olympiques de Paris.

Depuis l’annonce de ce plan, les élus se battent pour… discuter, trouver un interlocuteur, refusant de voir la direction imposer son plan unilatéralement. En vain. C’est le mépris qui règne dans cette entreprise.

Vendredi 8 janvier, les salariés ont décidé de se mobiliser, prenant acte que le dialogue social avait déserté les murs de l’entreprise. Tous les métiers participant aux publications du groupe se sont mis en grève pour refuser ce plan de licenciement et appeler la direction à négocier. Une grève massive, reconduite le samedi 9 et le dimanche 10 janvier, empêchant la parution du quotidien L’Équipe pendant trois jours.

Le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT, dont les élus et mandants à L’Équipe sont engagés dans cette bataille, salue ce mouvement courageux et digne ! Il appelle la direction du groupe à revenir à la raison, à cesser le mépris et à ouvrir de réelles négociations. Il se tient à la disposition des salariés pour toute expression de solidarité concrète.

Paris, le 11 janvier 2020