SILPAC CGT de Rouen, du Havre et de leur région

Toutes et tous ensemble, tout devient possible !

6 février 2019

Partagez :
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter

Pour bien préparer la journée du 5 février, le SILPAC CGT de Rouen, du Havre et de leur région a réussi à imposer son communiqué dans les pages du journal Paris Normandie.

Quand on connait l’histoire de ce quotidien régional et les valeurs défendues par ce syndicat de notre fédération, rien de surprenant me direz-vous…

Et bien non. Pouvoir diffuser notre opinion sur la politique menée par ce gouvernement dans les titres de presse, qui sont devenus pour la plus part les porte-paroles du pouvoir en place, reste un acte militant fort !

Le  Secrétariat


Les syndiqués du SILPAC CGT à Paris-Normandie sont dans l’action. Ils font le choix de s’exprimer ici, plutôt que de vous priver d’information par la non parution de votre journal. Nous militons pour le pluralisme de la presse écrite, si nécessaire aux débats démocratiques. Ne pas laisser aux seuls médias télévisuels et leurs experts autoproclamés qui créent de la confusion autour du métier de journalistes et accentuent une crise de confiance, de vous informer.

Il y aurait dichotomie à défendre l’information et ne pas paraître, mais le SILPAC CGT se réserve le droit de choisir ses modes d’actions pouvant aller malgré tout jusqu’à la non parution du journal.

Les syndiqués du SILPAC CGT à Paris-Normandie, à l’instar de bon nombre de français sont en colère contre cette société qui chaque jour devient plus violente envers le monde du travail, les retraités, les jeunes, les privés d’emplois, les femmes…

Il aura fallu 1615 jours de veille permanente des outils de productions par la CGT, pour voir le redémarrage de la papeterie de Wizernes. Aujourd’hui à Jouy-sur-Morin, 240 salariés sont liquidés et brûlent du papier de carte grise et passeport pour tenter de sauver leur entreprise, 4 fois centenaires avec les emplois. Le journal de Jean Jaurès, l’Humanité, est en redressement judiciaire. La semaine dernière un groupe de distribution annonce 800 suppressions d’emplois…

Violence sociale, violence physique, la liberté de manifester est mise à mal, la répression se substitue au dialogue social et à la réponse politique aux revendications légitimes. Au sortir de l’État d’urgence, ce gouvernement décrète des lois d’exceptions répressives.

Le SMIC est devenu la règle du niveau de rémunération il ne permet plus de régler les factures nécessaires des flux vitaux (logement, eau, alimentation, électricité́, communication, transport), alors que la rémunération des patrons du CAC40 se chiffre en plusieurs millions d’euros et ne cesse d’augmenter de manière indécente…

Les syndiqués demandent que le SMIC soit revalorisé de 300 euros et de renouer dans les branches avec des augmentions générales des salaires.

Ils demandent que l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes soit enfin respectée, ce qui permettrait de faire rentrer des millions de cotisations dans les caisses de la sécurité sociale …

Ils demandent l’interdiction des licenciements boursiers et la taxation des transactions boursières au profit des salariés.

Ils demandent l’arrêt du CICE dans sa formule actuelle. La mise en place d’aides aux entreprises en difficultés avec contrôle de l’affectation et la signature d’une charte de bonne pratique sociale.

Ils demandent plus de justice face à l’impôt, augmentations des tranches et rétablissement de l’ISF.

Ils demandent la retraite à taux plein à 60 ans.

Ils demandent un service public du 4e âgé, égalité́ de traitement, on paie selon ses moyens, on reçoit selon ses besoins.

Ils demandent l’arrêt de la casse des services publics par la privatisation qui n’a qu’une vocation, celle d’alimenter les marchés financiers au détriment de la qualité́ attendu pour les citoyens.

Ils demandent une transition écologiste juste et solidaire.

Ils demandent le libre accès des bacheliers à l’université́ dans la filière de leur choix.

Ils demandent l’abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail et la protection des salariés (Lois « Rebsa- men », « El Khomri », ordonnances « Macron »…)

 

Communiqué du SILPAC CGT de Rouen, du Havre et de leur région dans les pages du journal Paris Normandie.