Filpac-Cgt
TOUTES LES RAISONS D’ÊTRE EN GRÈVE LE 5 FÉVRIER !
31 janvier 2019
Face à la colère sociale qui explose dans tout le pays, le président des ultra-riches persiste dans sa politique libérale appuyée par une répression policière féroce et d’une violence intolérable. Partout sur le territoire, doivent maintenant converger les revendications des gilets jaunes, qui reprennent pour la plupart des positions défendues de longue date par la CGT, et celles des gilets rouges sur des revendications sociales communes contre l’injustice sociale et fiscale, contre la perte du pouvoir d’achat et les salaires misérables ainsi que pour un changement de société profond afin de favoriser une répartition plus juste des richesses produites. La fallacieuse parade présidentielle ne trompe personne. Le fumeux grand débat et les manœuvres les plus éculées d’un pouvoir à la déroute ne font qu’accentuer la colère de celles et ceux qui ne peuvent plus joindre les deux bouts, la majorité des travailleurs et des retraités.
Droit dans leurs bottes, Macron et son gouvernement de combat libéral confirment dans leurs vœux respectifs à la Nation, l’accélération de leur politique de destruction sociale :
- réforme des retraites actant la mise à mort du régime solidaire conquis en 1945 pour aller vers l’individualisation et des pensions non garanties ;
- destruction de notre Sécurité sociale pour la vendre aux assurances privées ;
- suppression de dizaines de milliers d’emplois dans les services publics au nom d’un déficit « public » lié aux centaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux au patronat ;
- remise en cause de l’assurance chômage pour la substituer en une indemnisation conditionnée, limitée avec flicage systématique et radiation immédiate.
Et la liste est longue des coups portés par un pouvoir au service du MEDEF, toujours plus arrogant, pour détruire notre système social, plongeant dans la précarité et la misère un nombre toujours plus important de citoyens.
Le 5 février, la FILPAC CGT appelle l’ensemble de ses syndicats à prendre toutes les dispositions pour élargir la grève au plus grand nombre d’entreprises.
Le combat pour plus de justice sociale et une autre répartition des richesses ne doit pas que s’exprimer autour de ronds-points mais s’amplifier dans les entreprises par des arrêts de travail, seule condition pour faire céder ce pouvoir autiste et un patronat sans limite.
Si nous voulons vraiment être entendus, le 5 février, débrayons pour exiger :
- Une augmentation de 10% de tous les salaires et des pensions ainsi que des minimas sociaux ;
- La suppression des aides publiques aux entreprises (CICE, et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;
- Le développement des services publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;
- Le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.